Sachez qu’il existe deux grandes catégories de whiskies. La première catégorie, qui constitue environ 95 % de la consommation nationale, est le whisky de soif. Ce type de whisky que l’on consomme particulièrement dans le cadre d’un cocktail ou en boîte de nuit se prend souvent allongé de glace alimentaire ou d’eau gazeuse.
La plupart de ce type de whisky est des mélanges écossais ou bien des bourbons du Kentucky. Pour ce whisky, la marque importe moins par rapport au prix, cela prouve la réalisation forte courante des whiskies de verse. La deuxième catégorie est le whisky de dégustation, plus particulièrement les single malts, les single barrel, les small batch bourbons ainsi que les pure pot stills irlandais.
Il nécessite, afin d’être apprécié à sa valeur exacte, la création d’un cérémonial que souvent, tous les professionnels ainsi que les particuliers ont tendance à omettre. L’importance du lieu de consommation, la sélection du verre, le moment propice pour la dégustation et l’ajout d’eau sont autant de critères qui doivent être considérés pour le bon fonctionnement de la dégustation du whisky.
Existe-t-il un milieu de dégustation adéquat ?
Un lieu où la température est trop chaude, une pièce remplie de fumée, un environnement pollué par des odeurs qui font tourner la tête comme la cigarette ou le parfum ne sont pas, d’une manière évidente, adaptée à la dégustation. Aussi, il est meilleur de privilégier un emplacement bien éclairé pour le traitement visuel du whisky.
La dégustation exige aussi une mise en condition adaptée à chaque individu. Certaines personnes préféreront mieux s’isoler afin de mieux déguster le whisky tandis que d’autres, en contrepartie, aimeront mieux l’échange. Quoi qu’il en soit, toute dégustation du whisky demande un minimum de concentration.
Est-ce qu’il existe un verre à dégustation approprié ?
Pour mieux déguster le whisky, il est préférable d’utiliser un verre à whisky. Celui qui est le plus répandu à l’intérieur des bars ainsi que dans les foyers est le tumbler, c’est-à-dire un verre droit, à fond épais, et de grandes tailles. Si ce genre de verre correspond entièrement aux whiskies de soif allongés de glace ou de soda, ce n’est pas le cas pour les autres catégories de whiskies.
Le verre à dégustation a pour principal but de rehausser la palette odoriférante du whisky. Le verre à vin de modèle INAO, le verre à porto, ou le verre à xérès sont parfaitement appropriés. Ce dernier type de verre est celui que l’on peut retrouver dans le plus grand nombre de distilleries d’Ecosse, d’Irlande ainsi que du Kentucky. C’est aussi celui que les blenders se servent afin de réaliser leurs assemblages pendant de longues sessions de nosing.
Ces verres ont la forme commune qui est la forme tulipe permettant d’une meilleure restitution des parfums en les faisant concentrer. Certains verres de marques ayant cette forme plus particulière et aussi de l’esthétisme ont dernièrement vu le jour.
Existe-t-il également des moments idéals à la dégustation ?
À l’inverse des idées reçues, la dégustation ne s’applique pas seulement aux whiskies de fin de repas. Certains whiskies frais peuvent facilement être dégustés à l’apéritif, plus particulièrement les single malts floraux des Lowlands, ou quelques Irish whiskeys bien fruités.
Les single malts faiblement tourbés de l’île d’Islay pourront aussi correspondre, principalement le Bunnahabhain ou bien le Bruichladdich. En ce qui concerne la fin de repas, on pourra plutôt privilégier des whiskies mieux charpentés et mieux typés, en particulier des singles malts vieillis à l’intérieur des fûts contenant du xérès, ou encore des Islay bien tourbés comme le Laphroaig.
Un bourbon dépourvu de glace, small batch ou single barrel, constitue aussi un parfait digestif. D’autres occasions sont également propices à la dégustation du whisky. Par exemple, pendant la fin d’après-midi d’hiver, à la suite d’une promenade remontante au grand air, constitue le moment idéal pour la découverte d’un whisky.
Est-il idéal d’ajouter de l’eau pour mieux déguster son whisky ?
Il n’y a rien de plus dérangeant que les entreprises qui, en pensant faire le mieux, accompagnent votre single malt favori d’un minuscule seau à glace.
Forte heureusement, cette pratique a actuellement tendance à se dissiper. Aurait-on l’idée de suggérer des glaçons accompagnés d’un grand cru de Bordeaux ? La glace constitue l’ennemi du whisky de bonne qualité. Son impact anesthésique est fondamental sur les papilles gustatives.
Par contre, il n’est pas défendu de rendre moins concentré son whisky avec de l’eau. Les professionnels, quand ils disposent d’un grand nombre de whiskies à apprécier, diluent leur whisky jusqu’à 50 %. Cependant, l’ajout d’eau a ses détracteurs. L’eau peut permettre d’accentuer les arômes, mais elle tend aussi à l’homogénéisation.
De plus, l’adjonction d’eau a aussi tendance à rendre fluide le whisky qui modifie du même coup sa texture. En fait, cette adjonction d’eau est plus particulièrement une affaire de goût ainsi que d’expérience. Après avoir terminé les préparatifs, on peut placer maintenant à l’analyse sensorielle.